La lettre du mois…

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Est-il encore possible d’aménager le Pays Gex ?

A part le projet de coeur de ville initié à Gex il y a déjà 10 ans et qui se terminera en 2025, aucun grand projet communal ou para-communal n’est épargné par les difficultés sur notre territoire… Et chaque année la loi durcit les conditions pouvant faire aboutir des équipements pourtant cruciaux ou décidés de longue date.

L’abandon du projet ALTAREA de centre commercial à Ferney-Voltaire annoncé cette semaine par la SPL et Pays de Gex Agglo est symptomatique de la situation globale analogue des gros projets portés ou soutenus par les collectivités de notre territoire. Je n’évoquerai que peu l’attitude (ou la stratégie) d’Altarea sur le dossier… j’ai vraiment des doutes sur leur volonté réelle d’avoir voulu voir aboutir leur projet… Ce qui est certain, c’est qu’ils ont privé notre territoire de toute autre possibilité d’aménagement sur le secteur depuis qu’ils ont été lauréat du concours en 2017. Le fait qu’en mars ils aient choisi de ne pas renouveler (une lettre recommandée suffit à prolonger le délai) le permis de construire du cinéma provisoire qu’ils s’étaient engagés à réaliser n’était pas de bonne augure. L’histoire ne s’arrête peut être pas là puisque dans les jours qui viennent la cour de cassation va très probablement valider une nouvelle fois le permis de construire du centre commercial (!) A méditer (d’urgence quand même) pour la suite.
La liste est longue des projets englués dans les procédures et les retards. Si la ZAC (lancée il y a 10 ans) est l’exemple le plus facilement cité, il faut aussi lister la véloroute Gex-Ferney, le coeur de ville de Divonne, le projet Open à Saint-Genis, le projet « Sous les Vignes » ou de salle de spectacle de 1000 places à Saint-Genis également, l’aggrandissement de Val Thoiry, le coeur de village de Chevry très en retard et le projet d’aménagement de la Faucille devant être repensé forment une cohorte de projets devant héberger certes du commerce parfois massif, mais également des aménagements structurels, des services publics et du logement notamment social. Il faudra sans doute y ajouter bientôt le projet urbano-hospitalier de Ferney contesté dès son annonce…
Si les querelles politiques qui freinent notre territoire depuis toujours galvanisent les associations souvent porteuses des recours, il faut reconnaître que notre territoire peine à trouver la bonne méthode pour proposer, débattre, co-construire et enfin réaliser des projets d’envergure. Le consensus n’est pas gessien et il n’est pas rare de voir un maire battu à une élection attaquer le projet qu’il a lui-même porté parce que modifié par l’équipe qui lui succède (CF Maison des Cultures à Ferney en 2015). Ici et là on observe la même pratique, le candidat malheureux à une élection rejoint ou fonde une association de « défense » des intérêts (assez souvent les siens qu’ils soient matériels ou simplement égotiques) et se lance à l’offensive.

Le moindre recours même baclé fait perdre 18 mois, l’appel un an de plus…

Cette forme de « suicide collectif » ne freine que les projets sujets à concours, débats ou enquêtes publiques car pendant ce temps, l’urbanisme appliqué (ce qui figure dans le PLUIH) peut prospérer: les immeubles continuent de pousser amenant une croissance démographique hors norme avec peu de chance d’obtenir les services publics à lier à cet apport de population.

Et à la fin la loi ZAN* s’applique!

Dans quelques années ce dispositif issu de la loi « Climat et résilience » s »appliquera ici comme ailleurs… De prime abord, c’est un espoir pour des Gessiens qui – avouons le – sont totalement blasés de voir leur horizon barré de grues et leur rue bardée de béton…  Ainsi quand le ZAN s’appliquera il sera quasi impossible de déclasser de nouveaux terrains car l’application du principe ERC (Eviter, Réduire, Compenser) rendra toute opération soit impossible à porter, soit si couteuse que ceux qui la portent abandonneront.
Cette loi ne s’appliquera pas seulement aux d’immeubles que les gessiens qui les habitent aiment détester, elle s’appliquera à tout, même à un terrain de foot ou à une piste cyclable! Même si chaque commune pourra s’octroyer une petite surface (1 hectare non compressible) pour réaliser un projet ou des projets, celui-ci devra de toute façon faire l’objet de compensations… enfin le jour où les batailles juridiques qui ne manqueront pas auront cessé.

Et donc?

Et donc, j’en reviens à mon premier argument… trouvons enfin une méthode pour que les projets gessiens soient mieux partagés (et donc mieux travaillés aussi sans doute) car l’issue peut être fatale pour notre région avec des immeubles qui pourront toujours se développer (la redonne urbaine échappe au ZAN) et des équipements publics, commerciaux ou de loisirs qui n’auront plus aucune chance de voir le jour…

Que peut faire le législateur?

La première difficulté pour les projets publics ou d’envergure est la lourdeur administrative française régulièrement constatée. Tout est plus compliqué en France par rapport à l’Allemagne par exemple. La première urgence est de réduire drastiquement les délais d’étude des recours car un grand nombre de ces recours n’est destiné qu’à gagner quelques mois parce que ceux qui les initient savent que les délais d’instruction sont longs. Dans l’imaginaire collectif, un projet qui est attaqué depuis de nombreux mois et réattaqué alors que la justice donne tord à ceux qui portent les recours devient une sorte de chat noir, forcément un « mauvais projet »… Le jour où un recours sera traité en 4 à 6 mois (rêvons) il est presque certain que le dialogue qui fait défaut entre les parties retrouvera du sens, et ce, quelle que soit l’issue du jugement.
*ZAN: Zéro Artificialisation Nette, pour en savoir plus: https://www.lagazettedescommunes.com/833844/sapproprier-lobjectif-du-zan-en-6-etapes/

A votre service au quotidien!

Pierre-Marie Philipps

Budget participatif 2023 de Ferney: 46 projets déposés !💡

La période de dépôt se termine ce soir, je suis ravi qu’autant d’idées aient été soumises par les Ferneysiens! En vérité il y a eu plus de projets déposées cette année qu’au cours des deux précédentes éditions réunies!

Certes, un bon nombre qui ne respectent pas le règlement (concernant leur lieu d’implantation ou le fait de constituer du fonctionnement et non pas de l’investissement) ne seront pas qualifiées pour le passage au vote de la population. D’autres seront également éliminées parce que le projet suggéré est déjà en cours de programmation (dans le cadre de budgets participatifs précédents ou dans le cadre de projets municipaux)…
Les différentes instances consultatives associées à cet outil citoyen ambitieux vont rapidement se réunir pour déterminer les 10 projets éligibles qui seront étudiés techniquement, chiffrés par les services municipaux puis soumis au vote de tous les habitants dès le 1er octobre.
Pour rappel, avec ses 150’000€ annuels, le budget participatif ferneysien qui fut le premier de l’Ain a être lancé est le 2e mieux doté du département après la ville de Bourg mais avec un montant par habitant supérieur (13€ à Ferney contre 10€ à Bourg).
Enfin les projets précédents déjà adoptés éclosent un peu partout en ville, ainsi le « poulailler partagé » adopté en 2021 accueillera ses locataires à plumes dans les jours à venir! 🐔

A votre service au quotidien!

Pierre-Marie Philipps

Loi ZAN, le clou ultime du cercueil français !

Face aux abus, au gaspillage de terres arables, au mitage territorial il fallait mettre en place des règles ambitieuses… La loi « Climat et Résilience », adoptée en 2021, va loin… très loin jusqu’à l’absurde. Ce texte pourrait achever le besoin impérieux de réindustrialiser le pays tout autant que l’aspiration à faire revivre les territoires à l’abandon.

Sur le papier tout va bien, ZAN pour Zéro Artificialisation Nette est toujours servie grâce à un exemple trop caricatural: « on rénove une friche au lieu de développer un projet sur des terres nues ». En voilà une bonne idée, aussitôt je demande quelle surface de friches nous avons dans l’Ain… Une centaine d’hectares… Ah voilà on est vite au bout de ce premier argument…

On pose d’ailleurs rarement la question d’où vient cette friche… On oublie l’enclavement, la desserte qui n’existe pas, le bassin où l’emploi est incertain, la distance avec les services publics, le centre de soin, les lieux d’études pour les enfants après le bac… Bref on oublie que « la diagonale du vide » existe, on oublie que des régions bien moins attirantes que l’Ain ou le pays de Gex ont parfois plus de 25% de logements vides…

On oublie que les politiques publiques ont peu à peu tué les territoires et qu’il aurait sans doute fallu s’attaquer à la question de la répartition spatiale de l’emploi, de l’habitat avant de miser sur les métropoles puis de tirer brusquement le frein.

Personne ne sera oublié avec cette loi… Ainsi ceux qui ont beaucoup construit ne pourront construire que la moitié de ce qu’ils ont fait ces dernières années, il en sera de même pour ceux qui ont peu construit… Et pas grave pour l’effet pervers.

Comment pourrons nous édifier écoles, collèges, services de soins quand le foncier sera si cher que les collectivités même aidées par les organismes tels que les EPF (Établissements Publics Fonciers) dont les capacités financières ne sont pas sans limite n’auront plus les reins assez solides pour emprunter?

Comment expliquerons nous aux agriculteurs que les terrains qu’ils exploitent pourraient servir de compensation à un projet qui les a déjà privé d’une partie de leurs surfaces de culture? Car oui le risque existe (confidence d’une conseillère SAFER)…

Comment construirons-nous les 500’000 logements qui manquent aux français alors même que les départements se font parfois tirer l’oreille par l’état parce que trop peu de logements (sociaux notamment) sortent de terre (expression bientôt caduque, il faudra les « sortir de friche »).

Et pour finir… Comment pouvons nous imaginer recréer des usines, les alimenter en énergie et en dessertes, leur trouver des employés qu’il faudra loger et former quand l’ensemble de ces paramètres sera soumis à la règle – désormais – drastique de l’ERC: Éviter, Réduire, Compenser… ?

Je n’évoque même pas la lenteur administrative supplémentaire qui va découler de ces obligations alors que la France est déjà – et de très loin – le pays d’Europe le plus lent à faire aboutir une autorisation de projet…

Face au dérèglements climatique, la protection de l’environnement est une obligation, mais empêcher tout développement ne résoudra rien. Au contraire, il déplacera toujours plus les activités polluantes vers des régions aux règles inexistantes… À l’échelon global ce sera donc bien pire.

J’assistais aujourd’hui même à un séminaire sur cette loi ZAN, ce fut une après-midi passionnante… Mais j’ai personnellement hâte que l’on rallume la lumière…

A votre service au quotidien!

Pierre-Marie Philipps

 

 

Références:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Diagonale_du_vide

https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/nombre-de-logements-vacants

3e édition pour le budget participatif 2023 de Ferney-Voltaire !

Sous mon impulsion, Ferney a été la première commune de l’Ain a mettre en place un budget participatif. D’autres villes (dont Ornex dans le canton ou Bourg-en-Bresse) ont depuis mis en place cet outil mais avec plus de 13€ de dotation par habitant, le modèle Ferneysien reste un des plus ambitieux de France.

Chaque année ce sont 150’000€ qui sont consacrés aux propositions émanant des citoyens. A ce jour ont été concrétisés la rénovation du 33 de basket au Bijou et le parcours sportif (exigeant) au CS Henriette d’Angeville, 2 projets issus de l’édition 2021. Le poulailler partagé décidé également en 2021 va voir le jour dans les prochaines semaines, de même que les pergolas au parc de la Tire, destinées à offrir de l’ombre aux habitants.

© Ville de Ferney-Voltaire

Comment ça marche?

Le processus est rodé: du 1er mars au 31 mai, les citoyens font leurs propositions. Celles ci sont ensuite chiffrées, évaluées techniquement et présentées aux élus ainsi qu’aux citoyens membres d’organes mixtes (Commissions consultatives, comité de suivi de l’Espace de Vie Sociale La Boussole, au conseil municipal des jeunes (CMJ)). A l’automne, la phase de vote public détermine les projets qui seront mis en oeuvre. Hors difficulté liée aux approvisionnements ou à des démarches auprès de l’ABF (fréquent à Ferney), il faut environ 18 à 24 mois pour qu’un projet soit concrétisé.

Ce délai peut paraître long, mais il illustre ce qu’une commune vit pour ses propres projets, faisant face aux contraintes budgétaires, techniques, administratives et dépendant de fournisseurs pour la réalisation ou la livraison d’éléments aussi communs que des bancs publics.

Pourquoi ce budget participatif ?

Aujourd’hui dans un territoire comme le nôtre l’implication des habitants reste distante ou faible… Nos concitoyens font preuve d’une exigence croissante mais disposent de peu de temps pour s’investir (associations, vie communale)… De même dans les processus de consultation démocratique, certains habitants sont très présents (voire omniprésents) quand d’autres ne le peuvent pas ou ne se sentent pas concernés. A Ferney par exemple, moins de 40% des habitants sont inscrits sur les listes électorales… Hormis Saint-Genis-Pouilly avec 36%, c’est le pire score du département. A Saint-Genis, comme à Ferney, ce chiffre doit toujours nous interpeller et il est de notre devoir d’élus de ré-intéresser nos habitants à ce qui fait leur quotidien, notamment l’espace et les équipements publics.

A titre personnel, je refuse la fatalité et le constat que nos villes puissent devenir de simples dortoirs à frontaliers. Très sincèrement, notre destin se joue actuellement. Au-delà de l’outil « Budget Participatif », c’est mon engagement quotidien de lutter contre ce risque notamment via la politique de peuplement, de logement, de sécurité du quotidien ou du soutien à l’action associative et sociale.

Participez à la 3e édition!

Suivez ce lien, proposez votre projet, consultez les projets déposés par d’autres personnes, vous pouvez même contribuer à les enrichir!

 

 

A votre service au quotidien!

Pierre-Marie Philipps

Département: budget 2023 très ambitieux !

Plusieurs sujets forts ont rythmé la session de février qui se tenait sur 2 jours. En marge des travaux budgétaires, nous recevions le directeur général de l’ARS (Agence régionale de Santé).

 

En session à Bourg avec Véronique Baude et Gérard Paoli.

Je reviendrai sur cette audition qu’à titre personnel j’ai trouvé – très – décevante dans un poste ultérieur. Le pays de Gex avait choisi de porter la voix de ses six conseiller par une intervention unique confiée à Gérard Paoli.

L’assemblée a donc adopté le budget 2023. Un budget de 740 M€ qui comprend 157 M€ d‘investissement. Cet investissement record et historique, si l’on tient compte d’un taux de réalisation de plus de 90% ce qui est exceptionnel dans une collectivité territoriale, mais régulier concernant le département de l’Ain. En voici quelques détails…
  • La politique des solidarités, en augmentation de 4%, représente plus de la moitié des dépenses réelles de fonctionnement du Département.
  • Maitrise de l’évolution globale des dépenses de fonctionnement de la collectivité à 3,9% malgré l’impact de la hausse des prix et des mesures gouvernementales.
  • Un investissement encore accentué : 157 M€ (+3 M€ par rapport à 2022) avec un effort sans précédent en faveur des collèges et des routes.
  • Une ambition renforcée en faveur de la transition écologique avec la présentation, pour la première fois, d’un budget vert. Le Département a analysé son budget sous le prisme de son impact sur l’environnement pour questionner l’ensemble de ses dépenses de fonctionnement et d’investissement et les orienter le plus possible vers la transition écologique.
Vous pouvez retrouver en détail le budget 2023 en suivant ce lien: https://www.ain.fr/conseil-departemental/budget-departement-ain
Découvrez également ce que fait le département avec 100€ grâce à cette petite vidéo très pédagogique: https://youtu.be/xYVOteSTYa4

Qu’est ce que le « budget vert » du département de l’Ain

Le Département porte une ambition renforcée en faveur de la transition écologique. Pour la première fois cette année, nos services ont analysé son budget primitif sous le prisme de son impact sur l’environnement. L’Ain est le 3e Département de France à s’inscrire dans cette démarche.

Ligne à ligne, selon une méthodologie rigoureuse, le BP 2023 a été analysé pour questionner l’ensemble des dépenses de fonctionnement et d’investissement et pouvoir les référencer le plus possible vers la transition écologique. Ce budget vert est un premier état des lieux qui permettra, dans la durée, de déterminer les actions concrètes à poursuivre ou à accentuer, mais aussi d’étudier les pistes d’alternatives vertueuses et/ou innovantes.

Véritable indicateur de l’impact de l’action du Département sur l’environnement, le budget vert est un outil d’aide à la décision à destination des élus. Il précède la présentation de la stratégie globale de transition écologique du Département qui aura lieu en session le 3 juillet 2023.

Plus de sécurité Porte de France à Saint-Genis-Pouilly

En marge de la session un échange interne s’est déroulé mardi 7 février concernant la Porte de France. Des aménagement de sécurité pour les cyclistes et les piétons dont la réalisation sera très rapide (Pâques) ont été acté et je remercie Jean Deguerry et les services du CD d’avoir pris en compte mes demandes.  Le projet global fait toujours l’objet d’études complémentaires, notamment environnementales, études dont les rendus permettront sont attendus pour fin mars… A suivre donc!

A votre service au quotidien!

Pierre-Marie Philipps

« Une bonne année répare le dommage des deux mauvaises. »

Voltaire, Dictionnaire Philosophique, 1764

Je vous présente mes meilleurs voeux de santé tout d’abord, mais également de pleine réussite dans vos projets professionnels, familiaux et citoyens.

Mes priorités pour cette année sont les suivantes :

  • Participer activement à la recherche de solutions pour l’accélération de la mobilité active dans le pays de Gex et dans mon canton en particulier, grâce notamment au travail en cours sur le schéma départemental de mobilité qui sera adopté en 2023, grâce également au travail initié par Pays de Gex Agglo visant à adopter un « Schéma directeur cyclable« , grâce enfin à l’énergie combinée de toutes les collectivités concernées par des tracés à interconnecter, notamment la continuation en direction de Prévessin de la véloroute venant du Bisou (qui continuera direction le bas de Ferney et la Suisse grâce à la SPL Terrinov) en cours de travaux.
  • Collaborer à l’élaboration du Plan Départemental Handicap 2023-2028 et défendre à cette occasion le développement du travail et du logement inclusif pour les personnes en situation de handicap dans le pays de Gex, travailler également à la mise en place de solutions concrètes pour les proches aidants, notre bassin de vie en étant particulièrement démuni.
  • Participer activement aux réflexions sur la porte de France (Saint-Genis-Pouilly) pour que le projet qui sera finalement adopté soit utile, ambitieux, qu’il combine habilement tous les modes et soit irréprochable sur l’aspect environnemental. J’ai également déjà insisté pour que des mesures de protection des croisements des piétons et cyclistes soient sécurisés d’ici la fin du premier semestre sur l’ouvrage actuel.
  • Continuer à défendre la rénovation énergétique du collège de Ferney-Voltaire dont la plupart des fenêtres restent à ce jour en simple vitrage…

Pour Ferney en particulier:

  • Réussir évidemment le lancement de notre résidence Autonomie (juillet) qui sera la clef de voute de notre politique en faveur des seniors, le lieu se prêtant à une grande variété d’animation et d’échange entre générations.
  • Travailler à un projet ambitieux, ouvert et utile sur le devant de la Maison Saint Pierre (ancien local des infirmières). Dans le programme électoral de 2020 figure un « café associatif« . Le lieu pourrait accueillir des activités citoyennes complémentaires, notamment en lien avec la fracture numérique.
  • Développer la notoriété du budget participatif de la commune, outil qui, à mon sens, incarne véritablement l’implication nécessaire des habitants à la vie de la cité.

Vous pouvez compter sur ma disponibilité, mon travail et mon engagement à défendre les intérêts de notre territoire, et ce toute l’année et en toute circonstance.

 

Pierre-Marie Philipps